Comment faire un Business Plan ?

4.4/5 - (15 votes)

Vous êtes ici :

Business Plan » Guide du Business Plan » Avant de se lancer

Avant de se lancer

Vous avez une idée de concept d’entreprise et vous êtes sur le point de rédiger un business plan ? Véritable cauchemar des entrepreneurs, le business plan vous faire perdre la tête et toute envie d’entreprendre… Ce document, grâce à ses deux parties distinctes, est malgré tout indispensable pour convaincre votre banquier, vos futurs partenaires et d’autres investisseurs de financer votre projet. Il vous permettra également d’éviter les pièges en vous obligeant à vous poser les bonnnes questions. Vous ne pouvez donc pas échapper à la case « business plan ». Les mots « tableaux financiers » vous font frémir ? L’étude de la concurrence vous donne envie de fuir ? Ne prenez pas peur ! Nous vous expliquons dans ce guide comment faire votre business plan étape par étape.

Quelques définitions pour partir du bon pied

Le langage entrepreneurial peut parfois paraître abscons, ce qui peut être décourageant et engendrer ainsi des difficultés pour rédiger son business plan. Nous allons donc tout d’abord définir quelques mots parfois mal compris. Objectif : vous permettre de mieux les dompter : « Sois proche de tes amis, encore plus de tes ennemis », disait Francis Ford Coppola. Ces mots qui vous faisaient peur n’auront bientôt plus d’impact sur votre motivation.

  • Business plan : aussi appelé « plan d’affaires », ce document est rédigé par le porteur de projet. Il recueille les objectifs poursuivis ainsi que les besoins de financement. Le but est de susciter l’engagement d’un capital-investisseur ou d’une banque.
  • Avantage concurrentiel : c’est une plus-value que possède l’entreprise. Elle lui permet de se démarquer positivement vis-à-vis de ses concurrents. Cela peut être, par exemple, le prix ou la qualité.
  • B to B – Business to Business : c’est l’ensemble des activités commerciales d’une entreprise qui s’adressent à une autre entreprise. Exemple : les achats à un fournisseur.
  • B to C – Business to Consumer : c’est lorsqu’il y a un acte de commerce entre une entreprise et le consommateur particulier final.
  • Benchmarking : c’est l’évaluation des offres concurrentes les plus sérieuses ou des entreprises reconnues comme leaders du marché. L’objectif est de déterminer, d’analyser et de s’approprier les bonnes pratiques des organisations les plus performantes.
  • BFR – Besoin en Fonds de Roulement : c’est le montant d’argent nécessaire pour assurer l’activité de l’entreprise. Même si vous ne vendez pas, le BFR vous permet de compenser les charges.
  • Business Angel : c’est lorsqu’une personne physique investit une partie de son argent dans une jeune entreprise qu’elle conseille. Ses principales motivations sont la recherche de plus-values en capital, ou un appui à l’émergence des entreprises leaders de demain.
  • Crowdfunding : cela définit le financement participatif.
  • Elevator pitch : c’est un exercice qui consiste à présenter brièvement son projet à un investisseur, le temps d’une rencontre dans un ascenseur, par exemple… d’où le terme « elevator pitch », car « elevator » signifie « ascenseur » en anglais.
  • Prévisionnel financier : c’est un outil de gestion qui comporte des prévisions financières, en général sur trois ans, illustrées de tableaux financiers. Il est constitué généralement de trois parties : un plan de financement, un compte de résultat prévisionnel et un plan de trésorerie.
  • Seuil de rentabilité : c’est le chiffre d’affaires minimum à partir duquel un produit ou une activité d’une entreprise, à coût donné, devient rentable (c’est-à-dire qu’elle commence à générer des bénéfices).
  • Executive summary : c’est un court texte (2 pages maximum) qui intègre le business plan. L’executive summary a pour but de résumer le business plan et de donner aux interlocuteurs l’envie d’en lire davantage. C’est le même principe qu’une quatrième de couverture d’un livre.

Les questions à se poser avant de commencer

Il est important de prendre un peu de temps pour vous poser les bonnes questions et our évaluer la qualité de votre idée. Ne plongez pas la tête la première dans la rédaction de votre plan d’affaires, car vous risqueriez de vous noyer. Réfléchissez, prenez le temps, songez à votre projet et où vous voulez amener ce dernier. L’idée est là, mais est-elle la meilleure ? Est-elle adaptée au marché ? Pour faire le bilan de tout cela, posez-vous les bonnes questions à commencer par pourquoi faire un business plan ?

PREMIÈREMENT

Vous devez être sûr d’avoir une connaissance suffisante de votre marché. Pour cela, voici une liste de questions à ne pas négliger :

  • Quelle est la taille du marché que vous visez ? Local, national, mondial ?
  • Combien de clients comptez-vous attirer ?
  • Quel est l’état du marché ?
  • Quels sont les acteurs majeurs du marché ?
  • Votre activité est-elle une activité BtoB ou BtoC ?
  • Quelles sont les attentes du marché que vous visez ?
  • Quel est le comportement d’achat de vos futurs clients ?
  • Quels sont les avantages de votre produit / service pour vos clients ?
  • Avez-vous identifié des concurrents ? Qui sont-ils ? Sont-ils directs ou indirects ?
  • Comment évoluent les prix du marché ?
  • Quelles sont les relations avec les différents acteurs dans votre secteur d’activité ?
  • Y a-t-il des règlementations ou des normes à respecter ? Quels en sont les coûts ?
  • Qui sont ou seront vos fournisseurs ?

Après avoir répondu à ces quelques questions, deux scénarios se présentent à vous :

  • Cas numéro 1: vous ne maîtrisez pas parfaitement tous les aspects de votre activité, mais votre offre est originale, innovante et en accord avec les attentes du marché sur lequel vous souhaitez vous lancer. Lancez-vous !
  • Cas numéro 2 : votre offre paraît similaire à d’autres, déjà existantes, mais elles cartonnent actuellement et ces concepts vous plaisent. Les prix de ce marché sont bas et le marché est très concurrentiel. Ne vous lancez pas, c’est un pari risqué.

DEUXIÈMENT

Vous avez le profil adapté pour mettre toutes les chances de réussite de votre côté. Pour cela, voici une liste de questions à ne pas négliger :

  • Quelle expérience avez-vous dans la gestion d’entreprise ?
  • Avez-vous une formation de manager ?
  • Avez-vous le soutien de vos proches dans cette aventure ?
  • Avez-vous un large réseau de connaissances ?
  • Êtes-vous passé par un organisme ou une association d’accompagnement entrepreneurial ?
  • Avez-vous conscience des risques financiers que la création d’entreprise comprend ?
  • Avez-vous actuellement les ressources suffisantes pour vous lancer dans l’aventure et vous maintenir quelque temps sans revenus ?

Après avoir répondu à ces quelques questions, deux scénarios se présentent à vous.

  • Cas numéro 1: la gestion d’entreprise n’a pas de secrets pour vous. Vous avez l’âme d’un chef d’entreprise. Prendre des décisions ne vous fait pas peur. Vous êtes conscient que vous risquez de travailler beaucoup et ne pas gagner autant d’argent que vous le souhaiteriez. Lancez-vous !
  • Cas numéro 2: vous avez peur de ne pas réussir à subvenir à vos besoins. Prendre des décisions vous angoisse et vous n’avez jamais dirigé une équipe. Vous tenez à vos vacances et week-ends habituels et ne comptez pas les sacrifier. Être chef d’entreprise n’est peut-être pas la meilleure destinée pour vous. Ne vous lancez pas, c’est un pari risqué.

TROISIÈMEMENT

Vous devez être certain que vos stratégies commerciale et marketing sont au point ! Pour cela, voici une liste de questions à ne pas négliger :

  • Connaissez-vous vos futurs clients ?
  • Quels sont vos segments de marché ?
  • Votre cible est-elle définie ?
  • Par quels moyens commerciaux pouvez-vous atteindre vos objectifs financiers ?
  • Avez-vous mis en place un plan de commercialisation, un argumentaire de vente ?
  • Avez-vous mis au point l’organisation de votre force de vente ?
  • Avez-vous mis en place un rétroplanning ?
  • Avez-vous des connaissances en marketing ?
  • Quel est votre plan de communication ? Quel en sera le prix ?

Après avoir répondu à ces quelques questions, deux scénarios se présentent à vous :

  • Cas numéro 1 : vous connaissez déjà le comportement d’achat et les habitudes de consommation de vos futurs clients. Vous avez défini le nombre de vendeurs dont vous allez avoir besoin. Votre plan de communication est au point et chiffré. Lancez-vous !
  • Cas numéro 2: votre produit est une superbe idée, mais vous ne savez ni comment, ni quand, ni même à qui le vendre. Tentez de vous faire aider par une personne ayant des connaissances ou de l’expérience en commerce ! Ne vous lancez pas seul, c’est un pari risqué.

QUATRIÈMEMENT

Vous devez être en mesure de trouver des financements pour votre projet. Pour cela, voici une liste de questions à ne pas négliger :

  • De quelle somme avez-vous besoin pour financer votre projet, de manière globale ?
  • Quelle est la répartition entre vos capitaux propres et votre endettement ?
  • Quels sont vos besoins de trésorerie ?
  • Quel sera le délai d’encaissement des clients? Pourrez-vous obtenir des délais de paiement auprès des fournisseurs?
  • Quel est votre montant prévisionnel ?
  • Quand atteindrez-vous votre seuil de rentabilité ?

Après avoir répondu à ces quelques questions, deux scénarios se présentent à vous :

  • Cas numéro 1: vous n’avez pas besoin d’investir beaucoup d’argent pour lancer votre projet. Vous avez des fonds propres nécessaires et vous avez déjà des investisseurs prêts à investir dans votre affaire. Lancez-vous !
  • Cas numéro 2 : vous avez du mal à trouver les financements nécessaires et votre projet demande de gros financements. Vous n’avez pas beaucoup de fonds propres. Ne vous lancez pas seul, c’est un pari risqué.

Parlez de votre projet autour de vous

Beaucoup de personnes trouvent L’IDÉE, mais n’osent pas en parler. Pour de multiples raisons, elles font cette erreur. Lancez-vous et faites la bande-annonce de votre concept ! En effet, n’hésitez pas à parler de votre idée, à la partager avec les autres. Objectifs : faire parler d’elle et créer un engouement autour de cette dernière, mais aussi pour dénicher quelques investisseurs.

N’ayez vraiment pas peur de parler de votre idée. Au contraire, demandez à votre entourage son avis : famille, amis, connaissances… Ces derniers vous livreront leurs impressions sur votre future entreprise et soulèveront sûrement quelques pistes de recherche encore inexplorées. Ils émettront probablement aussi quelques critiques qui se révèleront être très constructives. Vous devrez cependant être ouvert à la discussion et aux avis divergents du vôtre. Si vous n’écoutez pas les critiques ou remarques qui vous seront faites, vos clients vous les feront remarquer un jour, mais il sera trop tard.

Il est donc important d’apprendre à écouter les autres, car même si votre idée vous semble parfaite, elle ne l’est peut-être pas. La peur que l’idée leur soit volée est aussi un frein majeur, empêchant les entrepreneurs de parler de leur concept. Mais il faut toujours garder à l’esprit que si vous révélez votre idée au grand jour, personne ne peut voler votre concept. Vous seul savez comment le mener à bien, quand, comment et par quels moyens.

Vous pouvez également la protéger en déposant un brevet. Là est la force de votre concept : VOUS et votre manière de le faire naître, de le faire émerger et de faire d’une simple idée un grand succès.

Commencez à collecter des informations

Avant de commencer votre business plan, il est important de collecter des informations. Cette collecte a pour but d’approfondir vos connaissances au sujet du marché que vous visez. De nos jours, et par chance, il est désormais très simple de trouver les informations que l’on cherche avec un outil magique : INTERNET. Ne vous laissez pas emporter par trop d’informations. Sélectionnez les informations dont vous avez besoin et retenez les plus pertinentes. La surinformation (ou infobésité) peut finalement mener à la désinformation. Votre recherche sera axée de la manière suivante :

  • Généralités : à propos du marché, du secteur, du produit / service.
  • Concurrence : identification des concurrents, de leur stratégie et de leur positionnement.
  • Commercial et marketing : les techniques utilisées, les pratiques nouvelles, les pièges à éviter, les stratégies à monter.
  • Techniques : les infrastructures, les installations nécessaires, les emplacements disponibles.
  • Partenaires : les fournisseurs disponibles, les partenaires commerciaux et financiers.
  • Financement : les coûts de votre future activité, les chiffres clés du secteur, les aides dont vous pouvez bénéficier.

Rédigez le Business Plan

C’est l’ultime étape. Cette rédaction est très importante pour la réussite de votre projet. C’est la raison pour laquelle vous devez mettre toutes les chances de votre côté. Pour cela, nous avons mis à votre disposition notre outil gratuit et simple d’utilisation. Notre site vous propose une suite logicielle conçue spécialement pour les entrepreneurs. Nous sommes spécialistes de l’entrepreneuriat et notre application mettra entre vos mains toutes les clés pour réussir. Profitez également de :

  • Nos vidéos d’aides réalisées par des experts, détaillant chaque étape de la rédaction.
  • Nos articles complets par thématique.
  • Nos conseils personnalisés par l’intermédiaire de notre plate-forme. Nous répondrons immédiatement à vos questions.
  • Notre évaluation de projet qui vous permettra, grâce à un algorithme, de définir si votre projet est viable et prêt à être lancé.

Evaluez Gratuitement votre projet

Vous avez besoin d’être rassuré sur la solidité de votre projet ? Répondez en 5 minutes à ce questionnaire. Il évaluera les points forts et les points faibles de votre projet. Il vous donnera également les pistes d’amélioration à prendre en compte dans votre business plan.

Evaluer mon projet
Evaluation de projet