Le guide complet pour ouvrir un entreprise d’import-export

Vous souhaitez collaborer avec de nombreux partenaires à travers le monde et bénéficier d’une opportunité immense de vous ouvrir sur le monde. Vous êtes attiré par la découverte d’autres mentalités, d’autres cultures ? L’idée de vous frotter au monde du commerce international vous stimule et vous pousse au dépassement ? Alors n’en doutez plus, vous êtes la personne de la situation. La personne qu’il faut pour créer votre propre société d’import-export.

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Nous vous proposons un ensemble d'articles pour vous aider à rédiger votre business plan import-export.

Aujourd’hui le commerce n’a plus de frontières et l’ouverture de nouveaux marchés tels que celui des pays émergents laisse augurer de belles opportunités à qui saura les dénicher. Dans un tel contexte, les sociétés d’import-export ont un rôle essentiel dans la distribution, la diffusion des produits ou des services aux quatre coins du monde. Leur maîtrise du négoce international, leur réseau et leur expertise dans divers domaines en font des alliés précieux de l’économie internationale. Votre savoir-faire constitue un de vos points forts et vous souhaitez que vos clients puissent en profiter. Mettez toutes les chances de votre côté grâce à notre guide Pas à Pas et notre modèle de business plan Import-Export.

Étape 1 : Posez vous les bonnes questions

L’ouverture d’une société d’import-export ne s’improvise pas et mérite une phase de réflexion importante. Cette démarche impose une réelle méthodologie dans la construction de votre projet. A défaut, vous risquez de mettre fin précocement à votre activité à l’instar de beaucoup d’autres aficionados du commerce international. Une telle situation n’est pas votre objectif. Alors posez-vous les bonnes questions :

  • Etes-vous réellement motivé(e) pour ouvrir votre propre société d’import-export ?
  • Disposez-vous réellement des compétences nécessaires pour gérer ce type d’entreprise ?
  • Votre vie personnelle est-elle en adéquation avec vos objectifs professionnels ?

Étape 2 : Elaborez le concept

Prenez le temps de penser votre activité. Travaillez votre idée, concevez-la avec autant de minutie qu’un architecte. A la suite de ce travail, vous maximiserez vos chances de créer une entreprise à la stature internationale. Exprimez votre passion et transformez votre société en vitrine de votre savoir-faire. Interrogez-vous. Incarnez vos futurs clients. Pour quelles raisons choisiraient-ils de travailler avec vous en particulier :

  • La nouveauté de vos produits ?
  • Votre fine compréhension des subtilités du commerce international
  • Votre réactivité et vos prix attractifs ?

Vous pouvez aussi vous différencier par des prestations spécialisées ou par des choix inédits. Ainsi vous pourriez choisir de ne proposer que des produits issus de certains pays. Vous pourriez aussi proposer des prestations connexes et distinctives à destination de vos clients. Imaginez, travaillez et libérez vos envies. L’essentiel reste que vous devez offrir à vos clients un concept original, nouveau et inspirant afin de vous démarquer de la concurrence ! « Il n’y pas de création sans épreuve ». Alors jouez en équipe. Pour vous accompagner efficacement dans l’étude de votre projet, nos experts ont développé pour vous un outil en mesure de réaliser un diagnostic pertinent et détaillé de votre projet. Anticipez et perfectionnez votre stratégie avec notre Business plan Import-Export. Vous pourrez ainsi concevoir avec une grande finesse les atouts et les faiblesses de votre projet.

Étape 3 : Réalisez une étude de marché

L’étude de marché que vous allez mener portera sur l’analyse de votre secteur à l’échelle internationale. Elle vous permettra de valider avec sérénité et assurance la poursuite de votre projet. Avec ce type d’étude, vous resterez au faîte de votre concurrence, de vos possibles prescripteurs et partenaires. Vous allez aussi caractériser précisément votre clientèle et identifier ses attentes. En somme, cette étude confirmera ou infirmera l’intérêt de « vous lancer » ! A la suite des résultats obtenus, vous affinerez votre offre, votre positionnement en termes de prix et votre stratégie de conversion de prospects. Pour concrétiser votre étude de marché, il faudra vous confronter au terrain. C’est une étape cruciale. A cette occasion, vous ferez la rencontre de votre clientèle. Pensez à recueillir et reporter ses attentes ou remarques. Elles ont toutes leur importance :

  • Accentuer votre présence sur Internet ?
  • Augmenter votre communication ?
  • Ne sélectionner que les meilleurs produits possibles ?
  • Privilégier certains réseaux de distribution en particulier ?

Vous serez aussi en mesure de pouvoir établir un profil détaillé de votre future clientèle :

  • Pays d’origine
  • Montant moyen des commandes
  • Devise les plus utilisées
  • Contraintes externes

Étape 4 : Choisissez votre emplacement et vos outils de travail

Ça y est ! A présent, votre étude de marché est bouclée. Vous avez méthodiquement compilé chacun des résultats de votre analyse. Vous allez maintenant rechercher la meilleure localisation pour votre établissement. On ne le dira jamais assez : l’emplacement importe tout autant que la qualité des services fournis. Dès lors, pour augmenter la probabilité de parvenir à vos objectifs, prenez en compte le plus de paramètres possibles :

  • Une implantation en périphérie ou en centre-ville ?
  • Proximité avec un port ou un aéroport ?
  • Aurez-vous l’espace minimum nécessaire ?
  • L’endroit est-il bien desservi ?

Eventuellement, renseignez-vous auprès d’autres professionnels du secteur. Ils vous fourniront peut-être des informations précieuses à vos débuts.

Étape 5 : Rédigez votre business plan

A ce stade, votre projet se dessine. Vous êtes maintenant assuré de son véritable potentiel. Mais ne relâchez pas vos efforts ! En effet, à présent, votre banquier doit y croire presque aussi fort que vous ! Mettez dès le départ toutes les chances de votre côté. Votre indispensable business plan Import-Export vous offrira toute l’assise nécessaire pour ce face à face ! Ce document vous permettra d’exposer clairement et précisément l’ensemble de votre projet étape par étape. Après en avoir pris connaissance attentivement, votre banquier sera lui aussi convaincu de la faisabilité de votre projet. Les chiffres, ça compte ! Vous devez parler à votre banquier dans une langue qu’il comprend. Ce business plan s’accompagne donc de tableaux financiers incontournables :

Peut-être ajouterez-vous d’autres indicateurs idoines, s’ils s’avèrent pertinents. Sur la base de ces éléments, votre banquier jugera de la solidité de votre projet. Il vous accordera confiance et soutien financier. Pour vous accompagner dans cette phase cruciale, notre équipe chevronnée d’experts en accompagnement a mis au point un modèle de business plan Import-Export soigné et efficace. Il a déjà fait ses preuves auprès de centaines d’entrepreneurs comme vous ! Vous aimeriez vous aussi en profiter ? Consultez vite notre business plan Import-Export pour consolider votre projet !

Étape 6 : Choisissez le statut juridique

Le choix du statut juridique de votre activité concrétise réellement votre projet de création. Attention, chaque statut a ses particularités. De votre choix découleront les responsabilités financières et juridiques qui pèsent sur vous et vos associés le cas échéant. Vous devrez également établir la répartition du capital entre les différents associés (sauf si vous choisissez un statut comme l’EURL ou une entreprise individuelle). Enfin, vous devrez définir le régime fiscal et social de votre société d’Import-Export. Voici les statuts qui peuvent convenir à votre activité :

  • La SARL (société à responsabilité limitée) : Elle est composée de 2 associés au minimum. L’entreprise créée est une personne morale. En cas de faillite, seul le montant du capital de la SARL peut être réclamé. Le créateur de la société ne peut voir ses biens propres saisis (hormis dans le cas d’une faute grave de sa part). Le capital social de l’entreprise est constitué par les apports des différents associés. Attention, une assemblée générale doit être organisée une fois par an.
  • L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : Elle a les mêmes caractéristiques que la SARL si ce n’est qu’elle ne comporte qu’un associé unique.
  • La SAS (société par action simplifiée) et la SASU (société par action simplifiée unipersonnelle) : Les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports. Le dirigeant est assimilé salarié et bénéficie donc de la même protection. Cette forme de société est réputée plus flexible que la SARL car son organisation est complètement définie par les statuts.
  • La microentreprise : il s’agit d’une entreprise individuelle immatriculée au Répertoire des métiers ou au Registre du commerce et des sociétés. Ce régime permet de bénéficier d’un régime social simplifié ; le micro-social. La responsabilité est illimitée. Ce statut présente plusieurs avantages, et notamment celui de la simplicité. En effet, les contributions fiscales et sociales ne sont payées qu’une fois le chiffre d’affaires réalisé. Les cotisations sociales sont calculées sur la base du chiffre d’affaires et non du bénéfice. Cependant, des plafonds de chiffre d’affaires sont à respecter. Ainsi, votre activité ne devra pas dépasser 170 000€ de chiffre d’affaires HT pour les activités de vente de marchandise et 70 000€ pour les prestations de service.

Étape 7 : Réalisez les démarches administratives

  1. Rédigez vos statuts La rédaction des statuts constitue une phase importante dans la création de votre société. Cet acte juridique régit l’ensemble des règles afférentes à la vie de la société. Il va notamment définir les modalités de prises de décision, les règles de gouvernance ou encore l’étendue des pouvoirs des dirigeants.
  2. Procédez au dépôt du capital social Cette étape consiste dans la remise des fonds auprès d’un organisme dépositaire. Il peut s’agir d’une banque, de la Caisse des Dépôts et Consignations ou encore d’un notaire. Ce versement peut prendre la forme d’un chèque de banque émis par un établissement bancaire domicilié en France, d’un virement bancaire ou d’un versement en espèces. Pour certaines formes de société, ce versement peut être échelonné dans le temps. Par exemple, pour les SARL, le minimum est fixé à 20%. Le reste pouvant être versé dans les 5 ans suivant la création. Pour les SA et SAS, le minimum est fixé à 50%.
  3. Procédez à la nomination du dirigeant Que la société n’ait qu’un seul ou plusieurs dirigeants, les informations à leur propos doivent figurer dans le formulaire M0. De plus, les dirigeants doivent signifier leur acceptation par la signature de l’acte nominatif précédée de la mention  » bon pour acceptation des fonctions de  » gérant ou de président, par exemple. En outre, l’identité des premiers dirigeants devra figurer sur l’avis de constitution publié au journal des annonces légales. Enfin, chaque dirigeant devra signer une déclaration sur l’honneur de non-condamnation.
  4. Contactez le CFE Cet organisme a pour rôle de centraliser les pièces du dossier de demande d’inscription pour les communiquer aux autres organismes tels que l’INSEE, le Greffe du tribunal de commerce, les services fiscaux, l’inspection du travail et bien d’autres.
  5. Procédez à la publication de votre annonce légale Cette formalité est une étape obligatoire dans la constitution d’une société. Elle doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires qui varient selon la forme juridique. Cependant certaines mentions sont communes. Ainsi :
    • Dénomination sociale
    • Forme juridique
    • Montant de capital social
    • Adresse du siège social
    • Objet social
    • Durée de la société
    • Identité des dirigeants
    • Identité du RCS qui a immatriculé la société
  6. Obtenez vos numéros d’identification Dès l’effectivité de votre immatriculation, vous recevrez un numéro SIREN qui permet d’identifier l’entreprise ; un numéro SIRET qui identifie chaque établissement de la même entreprise ; un code APE qui identifie la branche d’activité de l’entreprise. Il vous faudra au surplus obtenir un numéro de TVA intracommunautaires afin de commercer avec les pays de l’Union européenne ; un numéro EORI pour le commerce avec des pays hors Union européenne.
  7. Prenez connaissance de la réglementation Il s’agit essentiellement du respect des réglementations douanières concernant la France et les autres pays avec lesquels vous faites affaires. Ainsi, pour les exportations, il vous faudra justifier de l’exportation des marchandises. Pour ce faire, vous devrez fournir une Déclaration en douane établie par un transitaire ou un commissionnaire en douane. Les importations quant à elles devront être facturées hors taxe par le fournisseur. Il vous incombera de dédouaner les marchandises et payer les droits et taxes.

5 points pour garantir le succès de votre société d’import export

Préalablement à l’ouverture de votre société d’import-export, voici quelques éléments pour garantir votre succès et éviter certaines déconvenues :

  1. Le service proposé : sur un marché qui reste concurrentiel et dans lequel les attentes du client sont élevées, vous devez sans cesse proposer un service à forte valeur ajoutée. Travaillez votre offre pour vous doter d’une réelle identité.
  2. La définition de votre stratégie d’internationalisation : différentes stratégies sont possibles. Prenez soin de bien définir celle qui vous sera la mieux adaptées. Vous pouvez choisir une stratégie d’exportation directe ou indirecte ou encore l’exportation collaborative.
  3. La promotion : à moins de bénéficier d’une grande notoriété, impossible de compter exclusivement sur le bouche à oreille pour augmenter vos chances de réussite. Alors, étudiez toutes les possibilités qui s’offrent à vous. Vous pouvez axer votre communication sur la publicité papier qui permettra de faire connaître votre logo, votre nom et vos coordonnées. Bien évidemment, Internet est aussi un média essentiel dans la promotion de votre activité. Ainsi, vous pourriez créer un site dédié à votre activité. Les réseaux sociaux sont aussi déterminants pour promouvoir efficacement votre activité. Vous pouvez encore vous faire connaitre de votre réseau de futurs partenaires professionnels. Enfin, il vous reste les outils de communication payants si votre budget vous le permet.
  4. La localisation : la qualité de l’emplacement est un point clé pour réussir votre projet. Il est indispensable de ne pas se précipiter. Il faut se poser plusieurs questions avant de démarrer :
    • La superficie du local est-elle suffisante ?
    • Quel type de bail choisir ?
    • Le local est-il accessible ?
    • Etes-vous situé à proximité d’un port ou un aéroport ?
  5. Le plan d’affaires : le business plan est un outil incontournable et indispensable pour monter une affaire durable en toute sécurité. Notre business plan vous permettra de poser vos idées et les présenter dans les règles de l’art. Grâce à lui, vous rencontrerez sereinement les banques et tous vos partenaires. Vous les convaincrez avec force de vous faire confiance. Votre modèle de business plan Import-Export n’attend que vous ! Vous ne l’avez pas encore consulté ? Retrouvez-le vite maintenant sur notre site !

Les forces du concept

Trois atouts président à faire de cette activité une bonne solution pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure de l’international :

  • Une augmentation des opportunités : commercer à l’international vous permettra de rencontrer de nouveaux partenaires, de découvrir de nouvelles manières de faire des affaires. Vous élargirez grandement votre champ d’action et partirez à la conquête de nouveaux marchés porteurs.
  • La possibilité d’élargir votre activité à des prestations annexes : rien ne vous empêche, en plus de votre de proposer des services qui faciliteront la vie de vos clients.
  • La passion : encore et toujours, la passion doit rester le maître mot ! Grâce à elle, vous serez bientôt l’heureux dirigeant d’une société d’import-export. Ne l’oubliez pas, la passion est la première source de motivation qui amène les entrepreneurs à sauter le pas !

Les entreprises d’import export en chiffres

125 160

Le nombre d’exportateurs français s’élève à 125 160.

31

L’euro est utilisé dans 31% des échanges commerciaux.

6

Les importations françaises ont progressé de 6%.

41

Les ETI participent pour 41% aux exportations françaises.

55

55% des exportations françaises se font à destination de pays de l’Union européenne.