Quelles formations pour devenir sophrologue ?

Quelles formations pour devenir sophrologue ?

La majorité des métiers de la médecine alternative ne sont pas réglementés. Tel est le cas pour la pratique de la sophrologie. En effet, leur exercice n’exige pas de diplôme ou de certificat spécifique. Néanmoins, le suivi d’un cursus adéquat demeure indispensable pour pouvoir exercer correctement le métier de sophrologue. Avant de découvrir les formations vous permettant d’accéder au métier de sophrologue, il s’avère judicieux de comprendre la signification de la sophrologie. Cet article fournit également des informations pratiques vous permettant de mettre en œuvre votre projet d’ouvrir un cabinet de sophrologie dans de bonnes conditions.

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Sophrologie : c’est quoi exactement ?

Une technique thérapeutique conçue par Alfonso Caycedo, neuropsychiatre, la sophrologie vise à créer l’équilibre entre le corps, le mental et les émotions. Elles allient :

  • La technique de relaxation ;
  • La technique de respiration ;
  • La technique de visualisation positive.

Cette technique part du principe que le corps et l’esprit sont connectés, et leurs actions peuvent avoir une influence sur le mieux-être et la sérénité d’un individu. Les avantages de la pratique de cet outil de développement personnel sont multiples :

  • Améliorer le bien-être ;
  • Se détendre physiquement et mentalement ;
  • Acquérir une meilleure connaissance de soi et améliorer la confiance en soi.

La sophrologie s’adresse à un large public : enfants, adolescents, femmes enceintes, seniors… Elle convient surtout aux personnes atteintes de différents troubles et de diverses maladies, qu’elles soient chroniques ou graves (lombalgie, maux de tête, troubles musculo-squelettiques, troubles bipolaires, états dépressifs…).

Bon à savoir : nombreux professionnels de la médecine conventionnelle font appel à la sophrologie pour optimiser l’efficacité de leurs traitements médicamenteux ou chirurgicaux.

Comment accéder au métier de sophrologue ?

Nombreux établissements dispensent des formations sanctionnées de « parchemins » permettant d’exercer efficacement le métier de sophrologue.

Diplôme d’État et diplôme universitaire

Selon la chambre syndicale de la sophrologie, le diplôme d’État de sophrologue n’existe pas en France.

Bon à savoir : En application de l’article L731-14 de la loi ESR, le fait pour un établissement privé de délivrer certains certificats et diplômes au nom de l’État sans l’accréditation ou l’autorisation de celui-ci constitue une infraction passible d’une peine d’amende de 30 000 euros. Ce dispositif concerne ces certificats et diplômes :

  • Baccalauréat ;
  • Licence ;
  • Master ;
  • Doctorat.

Le fait pour un sophrologue d’arborer le titre de « Licence », « Master » ou « Doctorat » en sophrologie est considéré comme une publicité trompeuse et une usurpation de titre. Ces 2 infractions constituent des délits pénaux punis de peines d’amende et d’emprisonnement.

Il faut retenir que certaines écoles privées proposent des formations en sophrologie sanctionnées par des diplômes universitaires. Il convient, toutefois, de faire la distinction entre les diplômes universitaires et les diplômes d’État, car ils n’ont pas la même valeur.

Le Titre RNCP de sophrologue

Nombreux établissements privés proposent des formations sanctionnées de diplômes ou de certifications inscrits au Répertoire national des certifications professionnelles. Toutes les formations dispensées par les écoles privées ne sont pas systématiquement enregistrées au RNCP. Il appartient à chaque établissement intéressé d’effectuer toutes les démarches nécessaires pour inscrire ses formations au RNCP.

Jusqu’alors, le Titre RNCP de niveau 5 demeure la seule qualification officielle du métier de sophrologue. L’obtention de ce titre n’est pas obligatoire pour les professionnels qui envisagent de pratiquer ce métier. Néanmoins, si vous voulez garantir la qualité de votre prestation et vous positionner efficacement sur le marché, il s’avère judicieux de suivre une formation enregistrée au RNCP et obtenir le titre adéquat. Ce titre vous permet de valider vos compétences professionnelles et vos connaissances en matière de sophrologie.

Bon à savoir : le Répertoire national de la certification professionnelle est établi par France compétences.

Bien choisir son école de sophrologie

Les structures qui dispensent des formations et de stages de sophrologie sont de plus en plus nombreuses en France. Voici quelques conseils pour vous aider à bien choisir votre école de sophrologie.

La structure de l’établissement

Voici quelques critères à prendre en compte pour bien choisir son école de sophrologie :

  • Le respect des obligations administratives : déclaration d’activité, disposition d’un statut juridique clair, respect des règles de sécurité… ;
  • Les titres des formateurs ;
  • Le Titre RNCP, les labels de qualité et de reconnaissance ;
  • La qualité des infrastructures et des équipements mis à la disposition des stagiaires.

L’objectif de la formation

L’objectif de la formation peut varier d’un établissement à l’autre. Il en est de même pour les méthodes utilisées pour enseigner cette discipline. Avant de vous inscrire auprès d’une école quelconque, vérifiez si son objectif coïncide bien avec le vôtre :

  • Apprendre les multiples facettes de la sophrologie pour améliorer son bien-être ;
  • Se former et acquérir les compétences nécessaires pour ouvrir un cabinet de sophrologie ;
  • Se former pour pouvoir exercer au sein d’un centre de soin ;
  • Etc.

Le contenu du programme

La formation doit vous permettre d’acquérir les connaissances requises pour pratiquer la sophrologie ou exercer le métier de sophrologue. Selon le cas, le contenu du programme de la formation peut inclure :

  • La théorie de la sophrologie (histoire de la sophrologie, le principe d’action positive, les relaxations dynamiques…) ;
  • Le métier de sophrologue (Cadre juridique, champs d’intervention, protocoles de préparation mentale…) ;
  • L’installation professionnelle (démarches administratives, stratégies commerciales, gestion d’entreprise…).

Particulièrement pour le Titre RNCP, seuls les établissements habilités peuvent en délivrer. À titre d’informations, ils peuvent être classés en 2 catégories bien distinctes :

  • Les « organismes certificateurs » ou « centres d’examen » : ce sont les établissements qui décernent le Titre en question. Cette capacité est, cependant, limitée dans le temps. Alors, assurez-vous que l’établissement dispose encore l’autorisation requise pour délivrer les titres RNCP avant de vous y inscrire.
  • Les « organismes préparatoires » ou « écoles » : ils ont pour mission de préparer les intéressés qui vont obtenir le Titre RNCP.

Devenir sophrologue : quelques points clés à prendre en compte

Les médecines douces ont la côte auprès des Français, notamment ceux qui sont atteints de maladie chronique et de maladie grave. Elles incluent plus de 400 disciplines, dont la chiropractie, la psychothérapie, la naturopathie, la diététique, la sophrologie, la kinésiologie… Plus de 50 % de la population auraient déjà consulté des praticiens en médecine alternative. Et ce taux ne cesse pas d’augmenter. Par ailleurs, la médecine douce séduit de plus en plus de praticiens.

La sophrologie fait partie des pratiques psycho-corporelles les plus prisées dans le domaine de la médecine alternative. Raison pour laquelle le respect des étapes clés pour ouvrir un cabinet de sophrologie est fortement préconisé. Ces étapes incluent :

  • La validation du concept ;
  • L’étude de marché d’un cabinet de sophrologie ;
  • La recherche de l’emplacement ;
  • Le choix du statut juridique ;
  • La rédaction du business plan d’un cabinet de sophrologie ;
  • La recherche de financement ;
  • Les démarches administratives.