Le guide complet pour ouvrir une agence de courtage

Les courtiers continuent de jouir d’une image favorable auprés de la population et reste des acteurs capitaux de l’intermédiation. Conscient des enjeux économiques et de l’opportunité que représente cette activité, vous souhaitez permettre à vos clients de bénéficier d’une expertise solide pour leur proposer les meilleurs contrats. Vous maîtrisez chacun des aspects d’une transaction et disposez d’aptitudes commerciales fortes ? Alors n’en doutez plus, vous êtes la personne de la situation. La personne qu’il faut pour créer votre propre cabinet de courtage. Votre savoir-faire constitue un de vos points forts et vous souhaitez que vos clients puissent en profiter. Mettez toutes les chances de votre côté grâce à notre guide pas à pas et notre modèle de business plan Courtier.

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Nous vous proposons un ensemble d'articles pour vous aider à rédiger votre business plan courtier.

Opérations de crédits, assurances, marchandises, tourisme, énergie, secteur maritime, marché boursier ou encore bâtiments et travaux publics, le courtage s’érige comme un facilitateur essentiel de nombreuses transactions. En effet, le rôle du courtier consiste à se placer comme intermédiaire entre le vendeur et l’acheteur pour des opérations de vente de marchandises ou de prestation de service. Dans ce cadre il lui appartient de maîtriser tous les aspects de la transaction commerciale afin d’aboutir au succès. Ainsi il réalise l’analyse du marché, la prospection, le conseil de ses clients, la négociation des contrats, sa documentation et le suivi de ses dossiers. Très concurrentiel, le secteur du courtage est un domaine qui doit affronter de nombreuses modifications de son environnement : phénomène de concentration, virages technologiques, recherche d’une taille critique, environnement réglementaire en inflation.

Étape 1 : Posez vous les bonnes questions

L’ouverture d’un cabinet de courtage ne s’improvise pas et mérite une phase de réflexion importante. Cette démarche impose une réelle méthodologie dans la construction de votre projet. A défaut, vous risquez de mettre fin précocement à votre activité à l’instar de beaucoup d’autres professionnels. Une telle situation n’est pas votre objectif. Alors posez-vous les bonnes questions :

  • Etes-vous réellement motivé(e) pour ouvrir votre propre cabinet de courtage ?
  • Disposez-vous effectivement des compétences nécessaires pour gérer ce type d’entreprise ?
  • Votre vie personnelle est-elle en adéquation avec vos objectifs professionnels ?

Étape 2 : Elaborez le concept

Prenez le temps de penser votre activité. Travaillez votre idée, concevez-la avec autant de minutie qu’un architecte. A la suite de ce travail, vous maximiserez vos chances de créer une entreprise dynamique et pérenne. Exprimez votre passion et transformez votre société en vitrine de votre savoir-faire. Interrogez-vous. Incarnez vos futurs clients. Pour quelles raisons choisiraient-ils de travailler avec vous en particulier :

  • Une connaissance fine de votre secteur ?
  • La proposition de contrats au meilleur prix ?
  • La diversité vos services ?
  • Un suivi efficace ?

Vous pouvez aussi vous différencier par la proposition de prestations spécialisées ou par des choix inédits. Ainsi, vous pourriez choisir de ne travailler qu’avec une clientèle de particuliers ou de professionnels. Il vous est aussi possible de privilégier un marché de niche. Imaginez, travaillez et libérez vos envies. L’essentiel reste que vous devez offrir à vos clients un concept original, nouveau et inspirant afin de vous démarquer de la concurrence ! « Il n’y pas de création sans épreuve ». Alors jouez en équipe. Pour vous accompagner efficacement dans l’étude de votre projet, nos experts ont développé pour vous un outil en mesure de réaliser un diagnostic pertinent et détaillé de votre projet. Anticipez et perfectionnez votre stratégie avec notre Business plan Courtier ! Vous pourrez ainsi concevoir avec une grande finesse les atouts et les faiblesses de votre projet.

Étape 3 : Réalisez une étude de marché

L’étude de marché que vous allez mener portera sur l’analyse du secteur sur lequel vous souhaitez opérer. Elle vous permettra de valider avec sérénité et assurance la poursuite de votre projet. Avec ce type d’étude, vous disposerez d’une vision globale de votre concurrence, de vos possibles prescripteurs et partenaires. Vous allez aussi caractériser précisément votre clientèle et identifier ses attentes. En somme, cette étude confirmera ou infirmera l’intérêt de « jouer votre carte » ! A la suite des résultats obtenus, vous affinerez votre offre, votre positionnement en termes de prix et votre stratégie de conversion de prospects. Pour concrétiser votre étude de marché, il faudra vous confronter au terrain. C’est une étape cruciale. A cette occasion, vous ferez la rencontre de votre clientèle. Pensez à recueillir et reporter ses attentes ou remarques. Elles ont toutes leur importance :

  • Accentuer votre présence sur Internet ?
  • Augmenter votre communication ?
  • Prodiguer des conseils utiles à vos clients ?
  • Vous spécialiser sur certaines prestations à forte valeur ajoutée ?

Vous serez aussi en mesure de pouvoir établir un profil détaillé de la clientèle locale :

  • Catégorie socioprofessionnelle
  • Montant moyen des contrats
  • Freins éventuels
  • Projets personnels

Étape 4 : Choisissez votre emplacement et vos outils de travail

Ça y est ! A présent, votre étude de marché est bouclée. Vous avez méthodiquement compilé chacun des résultats de votre analyse. Il vous faut maintenant rechercher la meilleure localisation pour votre établissement. On ne le dira jamais assez : l’emplacement importe tout autant que la qualité des services fournis. Dès lors, pour augmenter la probabilité de parvenir à vos objectifs, prenez en compte le plus de paramètres possibles :

  • Le dynamisme du marché local
  • La proximité avec un axe passant
  • La facilité de stationnement (parking, transports en commun, etc…)
  • La présence de lieux de vie aux alentours (commerces, cinéma, écoles, etc…)

Eventuellement, renseignez-vous auprès d’autres professionnels du secteur. Ils vous fourniront peut-être des informations précieuses à vos débuts.

Étape 5 : Rédigez votre business plan

A ce stade, votre projet se dessine. Vous êtes maintenant assuré de son véritable potentiel. Mais ne relâchez pas vos efforts ! En effet, à présent, votre banquier doit y croire presque aussi fort que vous ! Mettez dès le départ toutes les chances de votre côté. Votre indispensable business plan Courtier vous offrira de solides atouts pour ce face à face ! Ce document vous permettra d’exposer clairement et précisément l’ensemble de votre projet étape par étape. Après en avoir pris connaissance attentivement, votre banquier sera lui aussi convaincu de la faisabilité et du potentiel de votre projet. Les chiffres, ça compte ! Vous devez parler à votre banquier dans une langue qu’il comprend. Ce business plan s’accompagne donc de tableaux financiers incontournables :

Peut-être ajouterez-vous d’autres indicateurs idoines, s’ils s’avèrent pertinents. Sur la base de ces éléments, votre banquier accréditera la solidité de votre projet. Il vous accordera confiance et soutien financier. Pour vous accompagner dans cette phase cruciale, notre équipe chevronnée d’experts en accompagnement a mis au point un modèle de business plan Courtier soigné et efficace. Il a permis le succès de centaines d’entrepreneurs comme vous ! Vous aimeriez vous aussi en profiter ? Consultez vite notre business plan Courtier pour consolider votre projet. Pensez également à lire nos conseils d’expert dédié à la rédaction du business plan d’une entreprise de courtage.

Étape 6 : Choisissez le statut juridique

Le choix du statut juridique de votre activité concrétise réellement votre projet de création. Attention, chaque statut a ses particularités. De votre choix découleront les responsabilités financières et juridiques qui pèsent sur vous et vos associés le cas échéant. Vous devrez également établir la répartition du capital entre les différents associés (sauf si vous choisissez un statut comme l’EURL ou une entreprise individuelle). Enfin, vous devrez définir le régime fiscal et social de votre cabinet de Courtier. Voici les statuts qui peuvent convenir à votre activité :

  • La SARL (société à responsabilité limitée) : Elle est composée de 2 associés au minimum. L’entreprise créée est une personne morale. En cas de faillite, seul le montant du capital de la SARL peut être réclamé. Le créateur de la société ne peut voir ses biens propres saisis (hormis dans le cas d’une faute grave de sa part). Le capital social de l’entreprise est constitué par les apports des différents associés. Attention, une assemblée générale doit être organisée une fois par an.
  • L’EURL (entreprise unipersonnelle à responsabilité limitée) : Elle a les mêmes caractéristiques que la SARL si ce n’est qu’elle ne comporte qu’un associé unique.
  • La SAS (société par action simplifiée) et la SASU (société par action simplifiée unipersonnelle) : Les associés ne sont responsables qu’à hauteur de leurs apports. Le dirigeant est assimilé salarié et bénéficie donc de la même protection. Cette forme de société est réputée plus flexible que la SARL car son organisation est complètement définie par les statuts.

Étape 7 : Réalisez les démarches administratives

  1. Rédigez vos statuts La rédaction des statuts constitue une phase importante dans la création de votre société. Cet acte juridique régit l’ensemble des règles afférentes à la vie de la société. Il va notamment définir les modalités de prises de décision, les règles de gouvernance ou encore l’étendue des pouvoirs des dirigeants.
  2. Procédez au dépôt du capital social Cette étape consiste dans la remise des fonds auprès d’un organisme dépositaire. Il peut s’agir d’une banque, de la Caisse des Dépôts et Consignations ou encore d’un notaire. Ce versement peut prendre la forme d’un chèque de banque émis par un établissement bancaire domicilié en France, d’un virement bancaire ou d’un versement en espèces. Pour certaines formes de société, ce versement peut être échelonné dans le temps. Par exemple, pour les SARL, le minimum est fixé à 20%. Le reste pouvant être versé dans les 5 ans suivant la création. Pour les SA et SAS, le minimum est fixé à 50%.
  3. Procédez à la nomination du dirigeant Que la société n’ait qu’un seul ou plusieurs dirigeants, les informations à leur propos doivent figurer dans le formulaire M0. De plus, les dirigeants doivent signifier leur acceptation par la signature de l’acte nominatif précédée de la mention  » bon pour acceptation des fonctions de  » gérant ou de président, par exemple. En outre, l’identité des premiers dirigeants devra figurer sur l’avis de constitution publié au journal des annonces légales. Enfin, chaque dirigeant devra signer une déclaration sur l’honneur de non-condamnation.
  4. Contactez le CFE Cet organisme a pour rôle de centraliser les pièces du dossier de demande d’inscription pour les communiquer aux autres organismes tels que l’INSEE, le Greffe du tribunal de commerce, les services fiscaux, l’inspection du travail et bien d’autres.
  5. Procédez à la publication de votre annonce légale Cette formalité est une étape obligatoire dans la constitution d’une société. Elle doit contenir un certain nombre de mentions obligatoires qui varient selon la forme juridique. Cependant certaines mentions sont communes. Ainsi :
    • Dénomination sociale
    • Forme juridique
    • Montant de capital social
    • Adresse du siège social
    • Objet social
    • Durée de la société
    • Identité des dirigeants
    • Identité du RCS qui a immatriculé la société
  6. Obtenez vos numéros d’identification Dès l’effectivité de votre immatriculation, vous recevrez un numéro SIREN qui permet d’identifier l’entreprise ; un numéro SIRET qui identifie chaque établissement de la même entreprise ; un code APE qui identifie la branche d’activité de l’entreprise
  7. Prenez connaissance de la réglementation Afin de pouvoir exercer votre activité sereinement, il vous faudra répondre à deux conditions. La première est une condition de capacité professionnelle. A savoir que pour vous inscrire dans la catégorie de courtier, il vous devrez justifier d’une capacité professionnelle de niveau 1. La seconde est une condition d’honorabilité appréciée sur la base de l’absence de condamnations définitives pour des crimes et délits. Vous devrez aussi justifier d’une assurance responsabilité civile professionnelle ainsi que de vos capacités financières.

5 points pour garantir le succès de votre courtier

Préalablement à l’ouverture de votre cabinet de courtier, voici quelques éléments pour garantir votre succès et éviter certaines déconvenues :

  • Le service proposé : sur un marché qui reste concurrentiel et dans lequel les attentes du client sont élevées, vous devez sans cesse proposer un service à forte valeur ajoutée. A ce titre, il vous est conseillé de vous spécialiser dans un domaine ou un autre afin de pouvoir arguer d’une réelle expertise. Travaillez votre offre pour vous doter d’une réelle identité.
  • Le prix : il varie selon votre positionnement, vos attentes, votre notoriété et votre localisation. Sachez seulement que différents modes tarification sont possibles.
  • La promotion : à moins de bénéficier d’une grande notoriété, impossible de compter exclusivement sur le bouche à oreille pour augmenter vos chances de réussite. Alors, étudiez toutes les possibilités qui s’offrent à vous. Vous pouvez axer votre communication sur la publicité papier qui permettra de faire connaître votre logo, votre nom et vos coordonnées. Bien évidemment, Internet est aussi un média essentiel dans la promotion de votre activité. Ainsi, vous pourriez créer un site dédié à votre activité. Les réseaux sociaux sont aussi déterminants pour promouvoir efficacement votre activité. Vous pouvez encore vous faire connaitre de votre réseau de futurs partenaires professionnels. Enfin, il vous reste les outils de communication payants si votre budget vous le permet.
  • La localisation : la qualité de l’emplacement est un point clé pour réussir votre projet. Il est indispensable de ne pas se précipiter. Il faut se poser plusieurs questions avant de démarrer :
    • Quel est le passé du local ?
    • Le local est-il visible ?
    • Quel est l’environnement d’implantation du local ?
    • Comment les lieux sont-ils disposés ? Sont-ils largement accessibles ?
    • Le local vous permet-il de stocker vos matériels dans de bonnes conditions ?
    • Votre budget vous permet-il l’acquisition de ce local en particulier ?
    • Le local nécessite-t-il des travaux ?
    • Vous laisse-t-il de la place pour éventuellement faire évoluer votre activité ?
    • Comment se situe la concurrence à proximité ?
  • Le plan d’affaires : le business plan est un outil incontournable et indispensable pour monter une affaire durable en toute sécurité. Notre business plan vous permettra de poser vos idées et les présenter dans les règles de l’art. Grâce à lui, vous rencontrerez sereinement les banques et tous vos partenaires. Vous les convaincrez avec force de vous faire confiance. Votre modèle de business plan Courtier n’attend que vous ! Vous êtes impatient de le consulter ? Retrouvez-le vite maintenant sur notre site.

Les forces du concept

Trois atouts président à faire de cette activité une bonne solution pour ceux qui souhaitent se lancer dans l’aventure du courtage :

  • Un marché plein d’opportunités : les transformations démographiques et technologiques que doit affronter le monde du courtage apparaissent comme un atout à qui saura le percevoir.
  • Le coût : votre investissement dépendra des moyens que vous souhaitez mettre en oeuvre et des services que vous désirez proposer.
  • La passion : encore et toujours, la passion doit rester le maître mot ! Grâce à elle, vous serez bientôt l’heureux dirigeant d’un cabinet de courtage prospère. Ne l’oubliez pas, la passion est la première source de motivation qui amène les entrepreneurs à sauter le pas !

Les courtiers en chiffres

8
On dénombre à l’heure actuelle plus de 23 000 courtiers en exercice.
200
Le chiffre d’affaires du secteur est estimé à 200 milliards d’euros.
10
La majorité des cabinets comptent moins de 10 salariés.
3000
En moyenne, les cabinets de courtage affichent 3000 clients.

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